Suite aux résultats surprenants de mon enquête sur les Causes du Décès du furet, je recherche des vétérinaires ou étudiants vétérinaires, des biologistes, des nutritionnistes et/ou naturopathes afin de :
Je peux mettre à votre disposition la base de données ainsi que l’ensemble de mes calculs pour l’élaboration d’une thèse plus approfondie.
La longévité du furet est de plus en plus raccourcie : dans les années 2000, les furets français vivaient 10-12 ans en moyenne. De nos jours, nous ne trouvons pas de furet de 10 ans et rarement des furets de +8 ans. Ces furets les plus âgés sont généralement nourris avec des croquettes chat 1er prix, sans aucun soin vétérinaire ni implant !
Pourquoi nos furets implantés, vaccinés et nourris carnés ne vivent que 5 à 7 ans ?! L’alimentation carnée fragiliserait-elle nos furets ? Leurs gamelles semblent déséquilibrées, peu adaptées. La constitution d’une ration ménagère est complexe et pas toujours bien suivie par les jeunes propriétaires : la gamelle a été réduite à un régime exclusif de poussins juvéniles ou de blanc de poulet, complété avec un jaune d’oeuf par semaine !
Le Dr Blanchard a conçu le Viti5 Furet pour remédier à ce déséquilibre et permettre aux propriétaires de proposer une gamelle adaptée à leurs furets grâce à ce complément alimentaire. Mais celui-ci n’est pas toujours apprécié des furets et pas adapté aux rations ménagères comprenant déjà des abats.
Même en suivant scrupuleusement les recettes de ration ménagères fournies par les vétérinaires spécialistes, l’espérance de vie de nos furets est impactée. Les cancers et l’insuffisance rénale se développent de + en + tôt !
Causes envisagées de la réduction de longévité des furets
- La génétique : certains furets naissent plus fragiles que d’autres, avec une sensibilité à certaines maladies (problèmes cardiaques, surrénales, rénaux…). Les tares génétiques liées aux marquages spécifiques se répercutent de générations en générations et affaiblissent l’espèce. Les éleveurs ont essayé d’épurer la race en mélangeant furet et putois, cette nouvelle génération aurait davantage de problèmes digestifs et ne vivrait pas plus longtemps.
- L’environnement : la vie en intérieur fragilise nos furets, notamment s’ils vivent dans pièces chauffées l’hiver avec la lumière artificielle.
- La vaccination a été peu étudié à long terme. Aujourd’hui, de nombreux professionnels alertent sur les risques de survaccination sur les chiens. Mon enquête a relevé peu de furets non vaccinés, ce qui ne permet pas de faire un comparatif.
- La stérilisation : la stérilisation chirurgicale a été accusée de provoquer la Maladie Surrénalienne, pourtant nous voyons de plus en plus de furets atteints alors qu’ils sont encore entiers ou implantés. Les furets entiers semblent toujours plus robustes et plus résistants aux maladies, une enquête pourrait être réalisée auprès des élevages français. La stérilisation est primordiale pour éviter la multiplication des individus, les abandons et permettre la cohabitation.
- L’implant Suprelorin est recommandé pour la stérilisation des furets, mâles ou femelles sans prendre en compte les effets secondaires : bouleversements hormonaux lors de la fin de l’implant puis de la pose d’un autre, pseudo-gestation chez les femelles, agressivité chez le mâle ou prise de poids excessive, comportement sexuel toujours présent malgré l’implant…Ces changements hormonaux répétitifs pourraient-ils avoir un impact sur la santé de nos furets ?
- L’origine des ingrédients des rations ménagères et des proies : l’élevage intensif et l’usage excessif d’antibiotiques sur les volailles/bovins/lapins pourraient-ils en réduire les apports nutritionnels ?
- Le régime hyperprotéiné préconisé pour les furets se base sur l’étude de l’alimentation des visons, putois, et furets féraux et non sur nos furets vivant en extérieur, stérilisés, avec une gamelle remplie à volonté ! Ce régime alimentaire pourrait être trop riche pour nos furets d’intérieurs et entrainer cancers, lymphomes et insuffisances rénale.
Solutions envisagées
Ces éléments sont des hypothèses qui devront être étudiées, analysés avant d’être confirmées ou infirmées :
- Modifier la composition des croquettes : moins de protéines ? plus de fibres ? plus d’apport en vitamines (mais lesquelles ?) ?
- Modifier la composition des rations ménagères : + calcium, des fibres ? quels abats privilégier pour les apports en vitamines essentielles ?
- Proposer un complément multivitaminé adapté à chaque régime alimentaire, un produit facile et rapide à donner, et apprécié par les furets (comme les huiles de saumons multivitaminées pour les chiens par exemple) : un produit adapté au régime « poussin exclusif », un autre pour le barf industriel, un autre pour les rations ménagères
- Etudier les besoins nutritionnels de chaque furet et proposer un régime adapté à chaque spécimen : un fureton n’a pas les mêmes besoins qu’un furet d’un an ou de 4 ans… Est-ce que les furets albinos ont les mêmes besoins ? Un typage peut-il être proposé selon la morphologie ou l’origine du furet ?
Retrouvez dans cette vidéo, le résumé de mes recherches et mon appel aux chercheurs ! Live diffusé sur Instagram avec Céline DeVry d’A travers les yeux des animaux (énergéticienne, comportementaliste canine et communicante animale)
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